Parvis de l’arbre blanc

Une continuité

Les éléments qui ont guidé la conception du projet de paysage sont le contexte immédiat (proximité avec le Lez, à l’embouchure d’un pont, dans un quartier architecturalement dynamique, dans le prolongement d’un jardin, le long de l’allée du capitaine Dreyfus), le contexte régional (influences culturelle, botanique, faunistique de la Méditerranée) et la cohérence avec le projet architectural et avec le multiculturalisme de ses concepteurs.

Une rencontre

L’arbre blanc est une construction développée dans le cadre des «folies» montpelliéraines, projet urbain visant à ponctuer la ville d’architectures ambitieuses et singulières. L’arbre blanc est un projet qui se caractérise par une rencontre, un partage, une mise en résonance entre l’art de vivre japonais, apporté par l’architecte, et la culture méditerranéenne. Les deux attitudes ont comme point commun d’établir une grande porosité entre les intérieurs et les extérieurs. Le projet de paysage nait de la conviction que les rencontres sont productives, que les réponses aux questions du proche et du lointain peuvent entrer en résonance, qu’une double influence méditerranéenne et japonaise peut faire éclore des qualités d’espaces novatrices et respectueuses, poétiques et concrètes, identitaires et rayonnantes.

Une botanique et un sol

Le projet de paysage est donc basé sur cette continuité et cette rencontre. Les pins sont des arbres iconiques, communs aux deux cultures, le pin parasol ou d’Alep pour la Méditerranée, le pin noir pour le Japon. Le jardin de l’arbre blanc est le lieu où les essences japonaises et méditerranéennes se mélangent. Le sol est une autre opportunité de réaliser ce métissage. Un opus incertum s’étend dans les surfaces plantées.

Projet

Maîtrise d’œuvre

Équipe

Références

1. A View of the Pine Woods Above Cannes
2. Pins
3. Tablette de chocolat, double-boudinage
4. Acropolis pavement
5. Carte des communes de France

Bibliothèque

1. Alternatives au gazon
2. Som det Bla